Les premières navettes autonomes sont en circulation !

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Si aujourd’hui le développement des voitures électriques semble avoir le vent en poupe chez tous les industriels automobiles, ils n’en oublient pas moins de concentrer aussi leurs efforts R&D sur un autre type de véhicules : les voitures autonomes. Récemment plusieurs navettes autonomes et robotaxis ont ainsi été mis en circulation sur les routes de Californie, par les industriels qui ont développé chacun leur propre technologie. Gobet Automobile vous fait le point sur ce marché du futur, qui ne semble plus si lointain !

Rouler avec une voiture autonome : est-ce légal ?

En Europe et en France, il n’est aujourd’hui pas possible de circuler dans un véhicule où il n’y a pas de conducteur. Un véhicule est en effet dit « autonome » quand il équipé d’un système de pilotage automatique. On classe ainsi les véhicules autonomes selon leur degré d’autonomie :

    • niveau 1 : le conducteur bénéficie d’une assistance à la conduite avec ce type de véhicule. Il freine, accélère, surveille la route de son plein gré. Les modèles de ce niveau sont équipés de régulateur de vitesse, d’ABS… ce sont uniquement des équipements d’assistance à la conduite : le conducteur reste maître de la direction du véhicule.
    • niveau 2 : le système d’assistance à la conduite dont va bénéficier le conducteur est plus poussé sur les véhicules de ce niveau. Le conducteur peut ainsi lâcher le volant dans certaines situations : la voiture pourra par exemple corriger seule la trajectoire, sans l’intervention du conducteur. On peut retrouver ici des équipements comme l’aide au stationnement.
    • niveau 3 : le niveau d’autonomie est beaucoup plus poussé sur ces véhicules. Ainsi certaines phases de conduite vont être totalement prises en charge par un pilotage automatique : doubler sur l’autoroute avec le simple actionnement d’un clignotant par exemple est possible. La voiture est capable de garder toute seule les bonnes distances de sécurité : mais le conducteur peut à tout moment reprendre le contrôle du véhicule.
    • niveau 4 :  la voiture peut rouler toute seule sur autoroute, sans que le conducteur n’intervienne. Toutefois, il est toujours présent derrière le volant.
    • niveau 5 : le véhicule est totalement autonome, quel que soit le type de route (route de montage sinueuse, route nationale, route avec courbes…). Le conducteur n’a pas besoin d’être attentif à la route : il peut en toute confiance lire ou regarder un film. La voiture amène d’un point A à un point B comme convenu.

Aujourd’hui, il est uniquement autorisé sur les routes européennes des véhicules autonomes de niveaux 1, 2 et 3.voiture autonome - gobet automobile

Zoom sur les robotaxis

Depuis le 1er septembre 2022, la France fait partie des rares pays européens à avoir autoriser sur ses routes la conduite de véhicules autonomes de niveau 3. Une avancée pour l’autorisation des véhicules autonomes sur les voies de circulation, mais il reste tout de même quelques conditions à respecter, qui doivent toutes être réunies :

  • Possible uniquement avec une vitesse à 60 km/h maximum
  • Le véhicule doit être sur une route à chaussée séparée (avec un terre-plein central)
  • Il ne faut pas que la route ait une bande ou une piste cyclable et de passages piétons

Les robotaxis que l’on retrouve en Californie sont eux des véhicules autonomes de niveau 5. Pas de conducteurs dans ces navettes ! Ils ont été mis en place et sont testés sur les routes de San Francisco par les entreprises Cruise et Waymo (qui appartiennent respectivement à General Motors et Google). La ville teste ce moyen de transport depuis février 2022 déjà.

Quel bilan des robotaxis après plusieurs mois ?

Le bilan est pour l’heure plutôt prometteur ! Si quelques incidents se sont déroulés lors des premiers mois (blocage d’un camion de pompiers en pleine intervention, accidents mineurs, refus d’obtempérer à la police), des progrès ont pu être constatés au fur et à mesure que les essais avançaient. Très peu d’incidents aujourd’hui pour l’entreprise Cruise, qui a même démarré à faire payer les trajets à bord de ses navettes, comme un vrai taxi !

Si l’adoption par toute la planète de ces véhicules du futur n’est pas pour tout de suite, nul doute que les progrès et les développements de nouvelles technologies sont bien là. L’industrie automobile est toujours en plein essor !

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